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Remplace Dieux par la pulsation de l’univers

Heureux qui, s'écartant des sentiers d'ici-bas, à l'ombre du désert allant cacher ses pas, D'un monde dédaigné secouant la poussière, Efface, encor vivant, ses traces sur la terre, Et, dans la solitude enfin enseveli, Se nourrit d'espérance et s'abreuve d'oubli ! Tel que ces esprits purs qui planent dans l'espace, Tranquille spectateur de cette ombre qui passe, Des caprices du sort à jamais défendu, Il suit de l'œil ce char dont il est descendu !… Il voit les passions, sur une onde incertaine, De leur souffle orageux enfler la voile humaine. Mais ces vents inconstants ne troublent plus sa paix ; Il se repose en Dieu, qui ne change jamais ; Il aime à contempler ses plus hardis ouvrages, Ces monts, vainqueurs des vents, de la foudre et des âges, Où dans leur masse auguste et leur solidité, Ce Dieu grava sa force et son éternité. A cette heure où, frappé d'un rayon de l'aurore, Leur sommet enflammé que l'Orient colore, Comme un phare céleste
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Freedom of beings

 Smoked his stuff and drank all his wine Made up his mind, make a new start Goin' to California with an achin' in his heart Someone told him there's a girl out there With love in her eyes and flowers in her hair  He could've tuned in, tuned in But he tuned out A bad time nothing could save him Alone in a corridor waiting locked out He got up outta there ran for hundreds of miles He made it to the ocean, had a smoke in a tree The wind rose up set him down on his knee Now Watch out It seems that the wrath of the gods got a punch on the nose And it's startin' to flow, I think he might be sinkin' He floated back down 'cause he wanted to share His key to the locks on the chains he saw everywhere But first he was stripped and then he was stabbed By faceless men, well, fuckers He still stands Throw me a line, if I reach it in time Meet you up there where the path runs straight and high Find a queen without a king They say she plays guitar and cries and sings, l

Qui pourrait, face à la pulsation de l'univers contenir le débordement du corps ?

 Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l’amour infini me montera dans l’âme, Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, les yeux remplis de larmes. Sensation,  A.R. + J.P. Paris, 20 mai 2021